Un clip vidéo sur la performance réalisée par les étudiants de Master au cours des journées d’études “Figurer nos liaisons numériques par les arts” les 3-4 décembre 2019.
Performance “En attendant, …“
Une attente mise en récit et vécu en silence dans le corps par les performeurs puis transféré aux spectateurs. Des récits révèlant la cenralité d’une ressource de plus en plus rare “l’attention”.
performeurs-étudiant : Hedirson Delgado, Thomas Gibourdel, Elda Ahmeti,
Comédienne : Daphnélia Kasmi
Conception et mise en scène : Christian Remer et Fardin Mortazavi
CyberOmbre, Performance « En attendant,… », répétition
Présentation : Interdiction des téléphones portables à l’école, contrôle des plateformes en ligne pour lutter contre la désinformation – l’éducation aux médias se retrouve au centre des politiques publiques numériques. Depuis 2013, la loi de refondation de l’école a inscrit dans ses missions fondamentales une éducation aux médias et à l’information. Cet ouvrage présente le résultat de trois années de réflexion collective avec des chercheur.es explorant l’économie politique de la communication, la sémiotique, la sociologie des usages, la critique des industries culturelles et créatives et la sociologie du genre.
Coordinateur(s) : Sophie Jehel et Alexandra Saemmer
Partie 1. Éduquer à l’information, décoder les infomédiaires
Chapitre 1. « Fake news », complotisme, désinformation : quels enjeux pour l’éducation aux médias ? par Romain Badouard
Chapitre 2. Cybersexisme : un nouveau phénomène de socialisation adolescente par les outils du numérique ? par Sigolène Couchot-Schiex et Gabrielle Richard
Chapitre 3. Surveillance à l’ère numérique : comment résister à l’emprise de la société de contrôle ? par Serge Proulx
Chapitre 4. Retour sur les enjeux politiques du mouvement du logiciel libre, par Sébastien Broca
Chapitre 5. Comment saisir la qualité politique des technologies numériques ? par Clément Mabi
Chapitre 6. Faire attention, ou l’affectivité en contexte numérique, par Camille Alloing et Julien Pierre
Chapitre 7. Qu’est-ce qu’un moteur de recherche ? par Guillaume Sire
Chapitre 8. La défiance des adolescents vis-à-vis de l’information journalistique dans le contexte de la crise de l’information, par Sophie Jehel
Chapitre 9. Se confronter aux fausses informations : des moyens techniques de lutte aux outils éducatifs, par Léo Jannot-Sperry
Partie 2. Approches réflexives et créatives des médias
Chapitre 10. Inoculer le genre. Le genre et les SHS : une méthodologie traversière, par Marlène Coulomb-Gully
Chapitre 11. L’éducation critique aux médiations informationnelles et communicationnelles en milieu numérique, par Nicole Pignier
Chapitre 12. Pour une lecture critique des interfaces du livre numérique, par Nolwenn Tréhondart
Chapitre 13. La créativité en éducation critique aux médias : un défi pour l’École, par Laurence Corroy
Chapitre 14. Que peut la littérature face aux techno-pouvoirs numériques ? par Alexandra Saemmer
Chapitre 15. Adolescence et maîtrise des technologies de la communication, par Francis Jauréguiberry
Chapitre 16. Déconstruire le mythe des digitales natives, et au-delà : cheminements théoriques et méthodologiques, par Anne Cordier
Chapitre 17. Mobilisation des savoirs techniques par le professeur documentaliste. L’éducation aux médias comme transmission d’un savoir expérientiel en milieu numérique, par Céline Ferjoux
Chapitre 18. CyberOmbre, repenser les nouveaux médias par le médium théâtre, par Fardin Mortazavi
Nous voyons les banquises fondre, les espèces disparaître, les inégalités s’exacerber : tout nous annonce que nos modes de vie sont condamnés à un « effondrement » qui vient. Nous savons la nécessité d’une mutationvertigineuse, à laquelle nous ne parvenons pas à croire.
Comment sortir de cette hantise – sans nier sa réalité nisubir sa fascination ? En multipliant les perspectives qui dévoilent une pluralité d’effondrementsdéjà en cours, plutôt qu’un unique écroulement à venir. En questionnant ce « nous » de la collapsologie à partir de temporalités alternatives, d’attentions altérées, de points de vues excentrés et excentriques.
Écrit à quatre mains, ce livre s’adresse à toutes les générations collapsonautes– jeunes et moins jeunes – qui ont mieux à faire que se laisser méduser par la menace des catastrophes à venir. Désespérées mais pas pessimistes, elles s’ingénient à accueillir et cultiver des formes de vie qui échappent par le haut au capitalisme extractiviste. Condamnées à naviguer sur les effondrements en cours, elles génèrent d’ores et déjà des arts inédits du soulèvement et du montage – dont ce bref essai encourage à hisser les voiles.
Yves Citton, 58 ans, est professeur de littérature et media à l’université Paris 8, et co-directeur de la revue Multitudes. Il a publié Contre-courants politiques (2018), Médiarchie (2017), Pour une écologie de l’attention (2014), Renverser l’insoutenable (2010).
Jacopo Rasmi, 28 ans, a soutenu en 2019 un doctorat à l’université Grenoble Alpes sur les nouvelles écritures documentaires (cinéma, littérature). Il enseigne à l’Université de Lorraine (IECA et CREM) et n’a pas encore renoncé à chercher une forme de vie désirable.
Editons:Seuil, Collection : La Couleur des idées Date de parution 05/03/2020, 23.00 € TTC, 288 pages, EAN 9782021447408
Journées d’étude et de rencontre entre artistes et chercheurs Mardi 3 décembre 14h00-18h00 Mercredi 4 décembre 9h00-16h00
L’art n’est ni un reflet, ni une transposition de la réalité : c’est une réponse à la réalité. Tadeusz Kantor
Partenaires : Eur-ArTeC, CEMTI, CNSAD et MGI
Comment les artistes figurent-ils nos liaisons avec les technologies ou les plateformes numériques et les fictions qui nous envoûtent ? Des dispositifs issus du théâtre peuvent-ils permettre de créer un espace de réflexivité partagé sur nos liaisons numériques avec les adolescents ? Dans le contexte de la numérimorphose, la médiation par le numérique a-t-elle transformé les manières de concevoir et construire les publics de théâtre ? Ces journées d’étude s’inscrivent dans le cadre du projet « Le théâtre dans les cavernes du numérique » dirigé par Sophie Jehel, soutenu par l’EUR ArTeC en 2018-2019 et le laboratoire Cémti (Paris 8).
En cliquant sur chaque intervenant, lorsqu’il est souligné, vous accèdez à l’enregitrement audio de chaque présentation.
Comité d’organisation : Maxime Cervulle (MCF), Lucile Coquelin (Doctorante), Sophie Jehel (MCF), Fardin Mortazavi (Artiste-Doctorant), Julie Peghini (MCF), Adrien Pequignot (Doctorant), Alexandra Saemmer (Pr) du laboratoire CEMTI, Univ. Paris 8 Saint-Denis.
Ce travail a bénéficié d’une aide de l’État gérée par l’Agence Nationale de la Recherche au titre du programme d’Investissements d’avenir portant la référence ANR-17-EURE-0008.
Informations pratiques :
Amphithéâtre MR002, Maison de la Recherche
Université Paris 8 Vincennes- Saint-Denis
Métro : Saint-Denis Université (ligne 13)
Inscription : contact@cyberombre.org.
Info : www.eur-artec.fr; www.cyberombre.org.
Université Paris 8 Maison de la recherche
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Université Paris 8 Maison de la recherche48.945504, 2.362576
Théâtre d’Ombre Musical Crée par les élèves de l’Ecole PARATTE « CyberOmbre » Un autre regard sur les Réseaux Sociaux Numérique Maison des 3 Quartiers (86) Jeudi 14 à 14h45 et Vendredi 15 mars à 18h00
“Ce matin-là, je me suis réveillé dans un écran où tout était possible ou presque …Mon ombre était moi, et moi je ne sais … Mon chat m’a griffé pour le suivre … On a percé l’écran …”
Télécharger les vidéo de spectacle ci-après , avec la classe de Magueritte Garond et avec la classe de Sophie Taveneau : : http://maisonpersane.fr/Cyber/ Si vous avez des problèmes écrivez au : contact@cyberombre.org
« Entrée libre » Mise en scène : Fardin Mortazavi et Daphnélia Kasmi Collaboration artistique : Christian Remer Résa./info: contact@cyberombre.org 06 17 87 54 40
A l’heure de la dématérialisation, du tout internet, quelle est notre part de médiation et de prise de conscience? Comment les enfants et adolescents d’aujourd’hui, qui baignent dedans dirons-nous, vivent cela? Qu’est ce qui se joue au quotidien, à l’école, à la maison? Les thèmes évoqués sont : la mémoire, la transmission, privé/public, intime, monde extérieur, être au monde, relation aux autres, à soi…. tant d’autres! Dépasser le simple fait de juger et de critiquer, en utilisant le théâtre avec les jeunes comme espace de réflexion. Cette année, nous sommes intervenus auprès de 2 classes de 6ème du Collège de Jules Verne.Après une enquête sur le mode de vie numérique, des écritures collectives et une semaine de résidence, les élèves créent leur spectacle. Projet PEAC avec le soutien financier : Drac Nouvelle Aquitaine, Conseil départemental 86, Rectorat Poitiers, Mairie de Buxerolles, Ecole Paratte et Collectif Maison Persane. www.cyberombre.org
Théâtre d’Ombre Musical Crée par les élèves du Collège Jules Verne « CyberOmbre » Un autre regard sur les Réseaux Sociaux Numérique Maison des Projets à Buxerolles (86) Jeudi 7 à 14h45 et Vendredi 8 février à 18h00 Jeudi 14 à 14h45 et Vendredi 15 février à 18h00
Ce matin-là, je me suis réveillé dans un écran où tout était possible ou presque …Mon ombre était moi, et moi je ne sais … Mon chat m’a griffé pour le suivre … On a percé l’écran … “
Nous partageons un pot avec les élèves et leur famille après les 2 spectacles de vendredis 8 et 15 février à 18h00 à la Maison des Projets au 48 Avenue de la Liberté 86180 BUXEROLLES « Entrée libre » Mise en scène : Fardin Mortazavi et Daphnélia Kasmi Collaboration artistique : Christian Remer Résa./info: contact@cyberombre.org 06 17 87 54 40
A l’heure de la dématérialisation, du tout internet, quelle est notre part de médiation et de prise de conscience? Comment les enfants et adolescents d’aujourd’hui, qui baignent dedans dirons-nous, vivent cela? Qu’est ce qui se joue au quotidien, à l’école, à la maison? Les thèmes évoqués sont : la mémoire, la transmission, privé/public, intime, monde extérieur, être au monde, relation aux autres, à soi…. tant d’autres! Dépasser le simple fait de juger et de critiquer, en utilisant le théâtre avec les jeunes comme espace de réflexion. Cette année, nous sommes intervenus auprès de 2 classes de 6ème du Collège de Jules Verne.Après une enquête sur le mode de vie numérique, des écritures collectives et une semaine de résidence, les élèves créent leur spectacle. Projet PEAC avec le soutien financier : Drac Nouvelle Aquitaine, Conseil départemental 86, Rectorat Poitiers, Mairie de Buxerolles, Collège Jules Verne et Collectif Maison Persane. www.cyberombre.org
Table ronde animé par Fanny Morange avec Fardin Mortazavi et Isabelle Féroc-Dumez, une infirmière et un psychologue scolaire
Les jeunes sont-ils aussi hyperconnectés qu’on le prétend ? Une
représentation théâtrale des élèves du collège Jules Verne, une vision
croisée du monde de l’éducation et du milieu médical et bien sûr, les
enfants eux-mêmes… voilà de quoi débattre sur les pratiques médiatiques
des digital natives ! Regardent-ils trop la télé, quels sont les effets
d’une surconsommation d’écrans, que ce soit dans leur rapport aux
autres, dans les résultats scolaires ou d’un point de vue médical,
perçoivent-ils les images comme nous, adultes ? L’école peut-elle faire
bon ménage avec les écrans et comment peut-elle accompagner les jeunes ?
Gratuit
Table ronde précédée d’une présentation de travaux par des élèves en
classe à horaires aménagés théâtre du Collège Jules-Verne suite à des
ateliers menés par Émilie Le Borgne, metteuse en scène, sur le thème de
l’addiction aux écrans.
Les écrans et les jeunes, quelle place pour les parents?
Table ronde animée par Fanny Morange avec Sophie Jehel, Aline Ménoret, Wilfrid Serra, Christian Gautellier
Votre enfant fait partie de ces jeunes qui restent scotchés 5 heures
par jour devant leur écran ? Faut-il s’en inquiéter quand l’addiction
aux jeux vidéo vient notamment d’être reconnue comme une maladie par
l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ? L’ultra connexion nuit-elle à
leur développement et entraîne-t-elle de nombreux troubles comme nous
alertent de plus en plus de scientifiques et professionnels ? Dans ce
contexte de surexposition, quel est notre rôle de parents et quel
accompagnement mettre en place ?
Nous présentons les résultats de notre projet CyberOmbre dans le cadre de cette journée d’étude à Paris:
Le 10 novembre 2017, 9h-17h Adolescents, images numériques et construction identitaire Stratégies, vulnérabilités, remédiations
Présentation et discussion des résultats de la recherche
Responsable du projet : Sophie Jehel Maîtresse de conférence en sciences de l’information et de la communication, Université Paris 8 Saint Denis, Laboratoire CEMTI EA 3388, chercheure associée au CARISM.
Avec la participation de Patricia Attigui Professeur de psychopathologie et de psychologie clinique, coordinatrice de l’équipe des psychologues Université Lumière Lyon 2, Laboratoire CRPP EA 656.
Projet soutenu par la Fondation de France, Le GIP Droit et Justice, la direction de la recherche de la PJJ, l’UNAF, les CEMEA, La Ligue de l’enseignement.
L’ambition du projet de recherche
De
nombreux jeunes sont confrontés aux images violentes à travers les
différents médias, et plus encore avec Internet, involontairement et
volontairement. Il nous paraît donc important de prendre au sérieux la
rupture que constitue, depuis plus de 10 ans, la proximité des images
violentes, sexuelles et haineuses facilement accessibles (téléphone
portable, ordinateur) dans le processus de socialisation des jeunes. Il
nous semble également essentiel de prêter attention à la nature de la
relation que les jeunes entretiennent avec ces images qui reste souvent
cachée.
Nous
pensons que la connaissance des fragilités de certains jeunes vis-à-vis
des images ouvrira de nouvelles perspectives notamment pour lutter
contre diverses formes de violences entre jeunes, permettre aux jeunes
concernés de ne pas rester dans le clivage entre la consommation
solitaire de ces images et l’intégration des valeurs de la société
globale et approfondir l’analyse des phénomènes de « radicalisation »
cognitive.
Ouverture du colloque, accueil 9h-9h30
Présentation des principaux résultats de la recherche : 9h30-10h15 Sophie JEHEL, MCF Paris 8, chercheure au Cemti, chercheure associée au Carism.
Première table ronde : les vulnérabilités des adolescents face aux images 10h30-12h00
Animation : Laurence CORROY, MCF HDR Paris 3, CADIS.
Patricia ATTIGUI « Entre aliénation et « désaide » : l’adolescent face au pouvoir des images ».
Professeur de psychopathologie et de psychologie clinique, Université
Lumière Lyon 2, Psychanalyste (Association Psychanalytique de France).
Jocelyn
LACHANCE « Les images terroristes : nos adolescents sont-ils des
victimes ? », socio-anthropologue de l’adolescence, Docteur en
sociologie de l’Université de Strasbourg et en sciences de l’éducation
de l’Université Laval.
Angélique
GOZLAN, « Du punctum à la fascination : quand les images sur les
réseaux sociaux font résonance aux processus adolescents », Docteur en
psychopathologie et Psychologue clinicienne, Chercheur associé à
l’Université Paris 7 et l’Université Lyon 2.
Geoffroy WILLO « L’adolescent face au trash du numérique : une attirance endogène ou exogène? », Docteur en psychopathologie, psychologue clinicien et formateur à l’IRTS Parmentier.
Deuxième table-ronde : images et confrontations aux interdits 13h30-15h
Animation : Fabrice AUDEBRAND, ENPJJ
Serge
HEFEZ: « Les adolescents sous l’emprise des images de Daesh »,
Psychiatre, service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent,
hôpital de la Pitié Salpêtrière, Paris.
Pierre
LEFEBURE, Claire SECAIL, « Attentes, tensions et ambivalences dans la
réception du traitement télévisé des attentats de novembre 2015 »,
Pierre LEFEBURE, Université Paris 13, LCP-IRISSO, et Claire SECAIL,
CNRS, LCP-IRISSO.
Mickael LE MENTEC, « La médiation parentale face aux TIC » MCF Université Picardie, membre du CAREF et du GIS Marsouin.
Troisième table ronde : quelles pistes éducatives par rapport aux images violentes, sexuelles ou haineuses ? 15h15 – 16h30
Animation : Alexandra SAEMMER, Professeur Université Paris 8, Cemti.
Cécile PERRET, enseignante, Elaborer une réflexivité sur les images cinématographiques de violence.
Fardin
MORTAZAVI, Musicien/Comédien et chercheur en musicologie et littérature
(Université Poitiers) spectacles de théâtre d’ombre avec collégiens.
Isabelle
FEROC-DUMEZ, directrice scientifique du CLEMI, MCF en sciences de
l’information et de la communication, Université de Poitiers, chercheure
au Laboratoire TECHNE.
Christian GAUTELLIER, directeur national des publications, Association CEMEA.
Olivier GERARD, Responsable du pôle média-usages numériques, UNAF.
Conclusion 16h30-17h00
Serge
PROULX, Sociologue, Professeur émérite à l’École des médias de
l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et professeur associé à Télécom
ParisTech (France).
Lieu : UNAF, 28 place Saint Georges 75009 Paris Amphithéâtre Pierre Laroque
Entrée libre sur inscription obligatoire Merci d’envoyer un message à l’adresse suivante : adoimagesnum@gmail.com
Accès : métro Saint-Georges (L12) (en face), RER A station Auber (15 minutes de marche). Accès possible pour personnes à mobilité réduite (veuillez nous prévenir) Projet soutenu par la Fondation de France, Le GIP Droit et Justice, la direction de la recherche de la PJJ, l’UNAF, les CEMEA, La Ligue de l’enseignement.
UNAF - Union Nationale des Associations Familiales
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UNAF - Union Nationale des Associations Familiales48.878544, 2.337823
Pour une éducation critique aux médias en contexte numérique,
deuxième saison : « Pré-Figurations / Contre-figurations »
Présentation des travaux de recherche de Fardin Mortazavi depuis 2011 en « Contre-figuration » auprès des jeunes publics
Nov./Dec. 2016 — Séminaire doctoral animé par Alexandra Saemmer et
Sophie Jehel, Université Paris 8, CEMTI, dans le cadre de l’ED Sciences
Sociales (ED 401).
Les politiques d’éducation aux médias se développent donc
actuellement en direction d’objectifs aussi différents que
l’introduction des dispositifs et outils du numérique dans les
apprentissages, et l’éducation critique à l’information avec dans le
viseur la lutte contre le « complotisme » et la « radicalisation ». Face
à cette actualité, après une année de travail sur les enjeux de
l’éducation aux médias revisités par les sciences de l’information et de
la communication qui a réuni des enseignants-chercheurs, doctorants,
enseignants du secondaire et autres acteurs sur le terrain, nous avons
décidé de poursuivre le chantier en choisissant la thématique
« Pré-Figurations / Contre-figurations » comme fil rouge pour cette
deuxième saison du séminaire.
Les objectifs investis de façon plus traditionnelle par l’école en
France autour de la compréhension des contenus médiatiques, et le
développement de la pensée critique vis-à- vis des contenus
informationnels restent également d’actualité, revisités à l’aune des
préoccupations publiques relatives à la fois à l’égalité « réelle » des
femmes et des hommes, à la lutte contre les stéréotypes et les discours
discriminatoires, mais aussi à la mise en œuvre de contre-discours
susceptibles d’enrayer la diffusion de la « radicalisation » et du
« complotisme ». L’école se retrouve en première ligne pour la défense
d’un modèle démocratique pluraliste et pour dialoguer avec les jeunes.
Cela suppose que ces questions soient définies clairement en tenant
compte des acquis comme des difficultés de la recherche.
Programme du vendredi 9 décembre 2016 de 14h à 17h
Connecter ou déconnecter les jeunes ?, salle 402
Francis JAUREGUIBERRY : l’Hyperconnexion et les difficultés de la déconnexion
Fardin MORTAZAVI : Théâtre d’ombre et la déconnexion des collégiens
L’évolution exponentielle des outils numériques et notamment la place de plus en plus importante occupée par internet dans notre société ne nous donne pas le temps de réfléchir à toutes les applications ni à tous les usages qu’il peut en être fait, ni de définir de manière adéquate le cadre de son utilisation dans le respect des libertés individuelles et pose donc question. A l’inverse, le temps de plus en plus important occupé par les jeunes générations derrière leurs écrans et plus particulièrement via les réseaux sociaux induit une mutation dans leur manière de réaliser leurs apprentissages, mais aussi dans leur appréhension du monde qui les entoure et leur relation à ce monde. C’est aussi ce dernier point qui a conduit à l’élaboration de ce projet en vue de trouver des réponses à partir de ce que les élèves pourront dire de leur propre expérience de ces nouvelles technologies.
CyberOmbre, ses objectifs
Le projet CyberOmbre permet de relier les pratiques d’internet et des nouveaux outils technologiques par les jeunes générations avec comme attente une meilleure compréhension de l’outil internet pour une prise de conscience de ses enjeux sous-jacents et la nécessité d’une réflexion en tant que citoyen sur l’utilisation qu’il peut en être faite.
Publics et Établissements concernés
Il s’agit de tout public : lycéens collégiens, étudiants ou tout public. Ce projet est destinés aux collèges, aux lycées et aux maisons de quartiers.
Comment
Nous proposons utiliser la « magie de la scène » pour permettre aux jeunes d’aiguiser leur esprit en imaginant et réalisant leur propre monde. Les matériaux utilisés sont: le texte, la musique et l’ombre. Notre accompagnement sera dans la préparation du corps, de la voix, de l’écriture et tout ce qui est nécessaire pour qu’il ait lieu une expression libre dans une un groupe formé sur scène.
Mise en œuvre
Une 1ère phase d’écriture et sélection de texte se réalise
dans une collaboration étroite entre les professeurs , les élèves et
l’intervenant. Le professeur peut préparer les élèves dans
l’appropriation des texte avant le démarrage de la résidence théâtrale.
Une seconde phase en résidence théâtrale se réalise, de préférence,
par des séquences les plus longues et les plus rapprochées en fonction
du planning du collège et du lycée. L’intervenant prépare un lieu avec
ses propres matériaux scéniques, sono et lumières. Ce lieu peut être
une classe aménagée et réservée à la résidence jusqu’à la réalisation du
spectacle. Une véritable salle de spectacle est plus magique :
celle l’établissement ou celle des partenaires avec une Maison de
quartier, Compagnie de théâtre, … . Dans se lieu, se préparent les
élèvent et constitue l’âme commune du groupe. Les différents actes
s’écrivent en se réalisant et les filages se succèdent.
En dernier lieu un spectacle sera donnée en invitant les
autres élèves, professeurs, parents, … . La vraie magie a lieu lorsque
ce triangulaire se me en place.
Antériorité du Projet
Notre démarche a été déjà réalisée :
Au Lycée Horticoles de Blois en 2011 et 2015 (voir les articles de journal en cliquant sur la date) avec le financement de la Région Centre ou avec le Collège
Au Collège Bellevue Dangé Saint Romain en 2015 avec le financement de l’association Parents/Elèves