Peinture encre de chine, 50×60 cm, par collégiens de Camille Guérin, Poitiers, mars 2017
Diaporama des peinture encre de chine des collégiens
Peinture encre de chine, 50×60 cm, par collégiens de Camille Guérin, Poitiers, mars 2017
Peinture encre de chine, 50×60 cm, par collégiens de Camille Guérin, Poitiers, mars 2017
Et si le théâtre pouvait ouvrir un chemin sensible vers une réappropriation critique du numérique ?
Projet soutenu par le dispositif Soutien à la Transformation Pédagogique d l’UCA.
Ce Module peut être exploité dans toutes les disciplines universitaire : www.cyberombre.org
Ce projet pédagogique s’inscrit dans le champ de la recherche-création, à la croisée des arts vivants et des sciences humaines. Il invite étudiant·e·s, chercheur·e·s et artistes à interroger ensemble nos vies connectées, en donnant forme, sur scène, aux tensions qui traversent nos identités numériques.
À partir d’enquêtes, d’improvisations et d’expérimentations scéniques, les participant·e·s explorent la manière dont les réseaux socionumériques (RSN) façonnent les processus de subjectivation. Entre présence réelle et projection virtuelle, entre personnages In-Situ et figures Ex-Situ, le théâtre devient ici un espace d’écoute, de distanciation et d’invention partagée.
Inspiré du projet CyberOmbre (www.cyberombre.org), ce module agit comme un laboratoire vivant, où se mêlent réflexion critique, création collective et transmission des savoirs. Il s’achève par une restitution publique — performance, installation ou présentation critique — qui donne à voir non seulement les formes créées, mais aussi les chemins empruntés pour y parvenir. Contact : artiste-chercheur Fardin Mortazavi fardin@cyberombre.org
© 2025, Fardin MORTAZAVI
Compagnie CyberOmbre.
Tous droits réservés. Toute reproduction ou
diffusion de cette œuvre, sous quelque forme
que ce soit, sans autorisation écrite est interdite.
contact@cyberombre.org
Depuis 2011, CyberOmbre explore la scène comme une brèche dans nos vies numériques. Le théâtre devient ici un outil de médiation
Colloque international : «#Recherche-Création », Du 17 au 20 fév. 2025, organisé par le CELIS et le SUC en collaboration avec la MSH et l’ESACM.
Table ronde : « Ébullitions » des doctorant.e.s, modérée par Chloé Dubost (UCA/Celis), avec Corentin Le Corre (UCA/Celis), Lucie Dumas (LLACréatis, Université Toulouse Jean Jaurès) et Fardin Mortazavi (Université Paris 8, Cemti/EUR-ArTeC) : les temporalités de la thèse en recherche création. Théories et pratiques.
Responsable scientifique : Chloé Dubost, Myriam Lepron, Catherine Milkovitch-Rioux, Fanny Platelle, Stéphanie Urdician, Nathalie Vincent-Munnia.
PRÉSENTATION
Le colloque international #Recherche-création, s’intéressant aux pratiques et théories de recherche-création sous différentes formes innovantes, engage une réflexion internationale avec le Québec sur les méthodologies et pratiques. Cette réflexion s’inscrit dans des questionnements récents sur le rapport entre recherche et création, la pratique étant appréhendée comme recherche. Il s’agit ici, au sein de l’Atelier Recherche-Création du CELIS, en lien avec l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole et le réseau national ResCAM (Réseau inter-universitaire d’écoles doctorales Arts, Création et Médias), d’interroger de manière pragmatique les théories et les pratiques du mémoire et de la thèse en recherche-création : quelles sont les méthodes ? Les attendus ? Quel est le déroulement du travail, comment se développent les interactions entre l’université et la création, et en école d’art ? Au-delà de ces pratiques, il sera question des fabriques de l’écriture, à partir d’exemples de recherche-création proposés par des écrivaines et écrivains, dans des projets individuels et collectifs.Des performances engageront également la réflexion du côté des arts de la scène.Ainsi, le colloque international #Recherche-création décline les différentes questions épistémologiques qui se posent dans ce champ de recherche. Les créateurs-créatrices, les chercheurs-chercheuses et les étudiant.e.s sont associé.e.s afin de cerner des processus de création, les démarches réflexives, les dispositifs artistiques et pédagogiques dans leurs innovations.
Jeudi février à 10h, Salle George Guillot, Résidence Lebon, Médiation au numérique par le théâtre.
Après avoir réalisée des résidences d’écriture scénique suivant le Module Innovant Pédagogique (MIP) CyberOmbre en octobre 2024 avec les étudiants de l’Art du Spectacle à l’Université de Clermont-Auvergne et en octobre 2024, nous sommes invités à présenter une seconde fois la performance « Techn’Ombre« , élaborée avec par les étudiants de Licence ADS. Suite à cette représentation avec les étudiants-acteurs, nous discuterons la méthodologie d’analyse inductive qui a été mise au point à cette étape.
Organisateurs et accompagnement : Stéphanie Urdician (MCF) et Yassaman Khajehi (MCF).
Mise en scène : Fardin Mortazavi
Assistance : Daphnélia Mortazavi
Vous trouvez ci-après le programme complet du colloque international Recherche-Création à la MSH de l’Université Clermont Auvergne ici
Direction : Colette Aguerre, Gérard Chasseigne
Dans ce livre édité le 30 juillet 2022, Colette Aguerre et Fardin Mortazavi ont co-écrit le chapitre « En quoi est-ce si primordial de préserver et de cultiver sa capacité d’émerveillement ? », , éd. Complicités Universitaires (coll. Psychologie et Vie Quotidienne). (Ici)
Ce chapitre d’ouvrage vise à mieux cerner en quoi consiste l’émerveillement, ce mystérieux objet d’étude et de désir dénommé « awe » (prononcez « Ah ouais ! ») dans la littérature scientifique anglo-saxonne. Après avoir cerné quelques conditions qui président à son émergence, nous passerons en revue quelques bienfaits de l’émerveillement (au niveau individuel et sociétal) et dénonceront certaines écueils possibles (crainte, figement, asservissement, etc.). Nous conclurons ce chapitre en élargissant notre regard sur la question de l’émerveillement, en vue de le réhabiliter, via le prisme de considérations évolutionnistes et artistiques.
Fardin Mortazavi a réalisé un compte rendu du livre « antiDATA – La désobéissance numérique – Art et hacktivisme technocritique« , de Jean Paul FOURMENTRAUX. Cette recension vient de paraître dans la revue « Réseaux » 2022/1 (N° 231), Critiques numériques, coordonné par Olivier Alexandre et Sébastien Broca.
| En accord avec l’éditeur, vous trouverez ci-dessous un lien exclusif de tiré à part électronique. Ce lien donne un accès gratuit au texte intégral de votre article, avec ou sans compte Cairn, jusqu’au 18/03/2022 inclus. |
| Tiré à part électronique https://www.cairn.info/tap-grf5nqwtnaaaf COPIER LE LIEN |
Contre l’hégémonie de l’innovation, les artistes étudiés dans cet ouvrage invitent à « mordre la machine », ré-ouvrir les boîtes noires, reprendre la main, transformer l’imaginaire technique. Leurs différentes approches – sous-veillance, médias tactiques, design spéculatif, statactivisme, archéologie des médias – explorent et expérimentent le hardware des machines, les coulisses de l’intelligence artificielle, les algorithmes de surveillance, la reconnaissance faciale, la visualisation des données.
Ces actes de désobéissance numérique prennent le contre-pied de la gouvernementalité et souveraineté des plateformes (GAFAM). Ils réinscrivent l’histoire du code, du cryptage et du calcul dans une critique de la culture contemporaine et ré-ouvrent des voies d’émancipation citoyenne. « Faire œuvre de hacking » recouvre ici des enjeux sociaux et politiques autant qu’esthétiques : réflexivité (critique), autonomie, indépendance, réappropriation des cultures matérielles (contre l’obsolescence et contre l’opacité des systèmes). La question du détournement y est centrale, l’humour et la parodie y occupent une place de choix.
En proposant de « penser par l’art », l’ouvrage aborde différentes figures de cette désobéissance numérique à travers les œuvres de plusieurs artistes internationaux : Trevor Paglen (USA), Paolo Cirio (Italie, USA), Julien Prévieux, Benjamin Gaulon, Christophe Bruno, Samuel Bianchini (France), Bill Vorn (Canada), Disnovation.org (France, Pologne, Russie), HeHe (France, Allemagne, Royaume-Uni).
Un clip vidéo sur la performance réalisée par les étudiants de Master au cours des journées d’études « Figurer nos liaisons numériques par les arts » les 3-4 décembre 2019.
Une attente mise en récit et vécu en silence dans le corps par les performeurs puis transféré aux spectateurs. Des récits révélant la centralité d’une ressource de plus en plus rare « l’attention ».
performeurs-étudiant : Hedirson Delgado, Thomas Gibourdel, Elda Ahmeti,Comédienne : Daphnélia Mortazavi
Conception et mise en scène : Christian Remer et Fardin MortazaviCyberOmbre, Performance « En attendant,… », répétition
Présentation : Interdiction des téléphones portables à l’école, contrôle des plateformes en ligne pour lutter contre la désinformation – l’éducation aux médias se retrouve au centre des politiques publiques numériques. Depuis 2013, la loi de refondation de l’école a inscrit dans ses missions fondamentales une éducation aux médias et à l’information. Cet ouvrage présente le résultat de trois années de réflexion collective avec des chercheur.es explorant l’économie politique de la communication, la sémiotique, la sociologie des usages, la critique des industries culturelles et créatives et la sociologie du genre.
Coordinateur(s) : Sophie Jehel et Alexandra Saemmer
Edition : Presses de l’ENSSIB, Collection : Papiers, Parution : Avril 2020
Introduction par Sophie Jehel et Alexandra Saemmer (téléchargable)
Partie 1. Éduquer à l’information, décoder les infomédiaires
Chapitre 1. « Fake news », complotisme, désinformation : quels enjeux pour l’éducation aux médias ? par Romain Badouard
Chapitre 2. Cybersexisme : un nouveau phénomène de socialisation adolescente par les outils du numérique ? par Sigolène Couchot-Schiex et Gabrielle Richard
Chapitre 3. Surveillance à l’ère numérique : comment résister à l’emprise de la société de contrôle ? par Serge Proulx
Chapitre 4. Retour sur les enjeux politiques du mouvement du logiciel libre, par Sébastien Broca
Chapitre 5. Comment saisir la qualité politique des technologies numériques ? par Clément Mabi
Chapitre 6. Faire attention, ou l’affectivité en contexte numérique, par Camille Alloing et Julien Pierre
Chapitre 7. Qu’est-ce qu’un moteur de recherche ? par Guillaume Sire
Chapitre 8. La défiance des adolescents vis-à-vis de l’information journalistique dans le contexte de la crise de l’information, par Sophie Jehel
Chapitre 9. Se confronter aux fausses informations : des moyens techniques de lutte aux outils éducatifs, par Léo Jannot-Sperry
Partie 2. Approches réflexives et créatives des médias
Chapitre 10. Inoculer le genre. Le genre et les SHS : une méthodologie traversière, par Marlène Coulomb-Gully
Chapitre 11. L’éducation critique aux médiations informationnelles et communicationnelles en milieu numérique, par Nicole Pignier
Chapitre 12. Pour une lecture critique des interfaces du livre numérique, par Nolwenn Tréhondart
Chapitre 13. La créativité en éducation critique aux médias : un défi pour l’École, par Laurence Corroy
Chapitre 14. Que peut la littérature face aux techno-pouvoirs numériques ? par Alexandra Saemmer
Chapitre 15. Adolescence et maîtrise des technologies de la communication, par Francis Jauréguiberry
Chapitre 16. Déconstruire le mythe des digitales natives, et au-delà : cheminements théoriques et méthodologiques, par Anne Cordier
Chapitre 17. Mobilisation des savoirs techniques par le professeur documentaliste. L’éducation aux médias comme transmission d’un savoir expérientiel en milieu numérique, par Céline Ferjoux
Chapitre 18. CyberOmbre, repenser les nouveaux médias par le médium théâtre, par Fardin Mortazavi
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